L’histoire de la distillerie Isautier remonte au règne de Louis Philippe 1er. Louis Isautier quitte la métropole en 1832 pour s’installer à La Réunion. Il est rejoint en 1834 par son frère Charles Isautier. Fascinés par la canne à sucre, les deux frères acquièrent des terres et décident de fonder une entreprise familiale pour fabriquer du rhum. En 1845, c’est la naissance de la distillerie Isautier. En 1865, la veuve de Charles Isautier, Antoinette, succède à son défunt mari et sera à l’origine des débuts de l’exportation des rhums Isautier. En 1910, Alfred Isautier lance la bouteille triangulaire qui devient l’un des symboles de la marque. Plus ancienne distillerie de l’île, la Maison Isautier est aussi devenue, après 177 ans d’existence, la plus ancienne entreprise privée de La Réunion toujours en activité. La Distillerie Isautier est une des rares distilleries dans le monde à produire du rhum traditionnel de mélasse et du rhum agricole, grâce à sa colonne continue multi-étagée. Elle possède un chai de vieillissement de 460 fûts de chêne, situé à Saint-Pierre. La Maison Isautier s’est lancée dans une nouvelle aventure voilà 15 ans : faire connaître au plus grand nombre une tradition locale, l’arrangé. Le succès est immédiat en métropole. Isautier a créé un nouveau segment très dynamique dont il continue à être le leader en grande distribution. Avec l’innovation comme ADN, Isautier ne cesse de se renouveler dans un contexte de concurrence toujours plus large. L’entreprise familiale est désormais pilotée par la 7e génération qui ambitionne de faire connaître la marque bien au-delà de la métropole : les arrangés et les rhums vieux Isautier devraient être distribués dans près de 20 pays à la fin 2022. Pour accompagner ce développement en France et à l’international, la Maison Isautier a entamé un programme d’investissement ambitieux de son outil de production : la liquoristerie gagne en taille avec pour objectif de tripler la production en passant de 1,9 à 5,7 millions de litres de spiritueux en 2025. Investissement : 7 millions d’euros. Côté distillerie, une extension du chai de vieillissement va permettre aussi de tripler les volumes de rhums vieux à horizon 2028. Enfin, un projet de rhum agricole bio est en cours de déploiement sur les terres de la maison familiale historique.
